A la Médiathèque de Mons (îlot de la grand-place).
Organisée par l’association Culture Libre, en collaboration avec l’asbl Manufactor dans le cadre du festival Numérix. Entrée libre
Avec l’arrivée d’Internet, le droit d’auteur est remis en question, en particulier une de ses exceptions ; la copie privée. Une nouvelle façon de voir la création artistique est apparue, ainsi qu’une remise en
question de son modèle économique.
La culture libre est un nouvel axe culturel. En effet, des créateurs de plus en plus nombreux sont convaincus que l’essentiel pour une oeuvre, est de circuler et d’être appréciée par un plus grand nombre de personnes. Or, ces artistes sont souvent freinés dans leurs créations, à cause d’un monde en privatisation dans lequel tout est déposé ou soumis au droit d’auteur.
Loin de nier le droit d’auteur et à l’instar des logiciels libres, certains créateurs ont préféré se libérer de cette contrainte car elle n’est pas équitable. La culture libre concerne tout ces acteurs qui décident de mettre leurs travaux sous des licences dites « libres » ou « de libre diffusion ».
Afin d’informer le public de ce mode de diffusion, propice aux initiatives locales et isolées, l’association Culture Libre a décidé d’y consacrer une journée.
Qu’est-ce qu’une licence libre ?
Une licence libre (copyleft) est un accord, via une licence d’utilisation, qui permet à tous de jouir des mêmes droits que l’auteur initial, sans pour autant nier celui-ci. Il s’agit d’autoriser qu’une oeuvre soit copiable, modifiable, diffusable ou même vendable, à ceux qui veulent en bénéficier. L’unique contrainte est de citer le (ou les) auteur(s) ayant participé(s) à la création
ou à l’évolution de cette oeuvre.
Qu’est-ce que la libre diffusion ?
C’est un accord de l’auteur qui permet à tout un chacun de diffuser et de copier une oeuvre, souvent dans un cadre restrictif, mais au delà du cercle privé.
Pourquoi une journée consacrée au « libre » ?
Malgré les économies et les opportunités que peuvent offrir ces licences, peu les connaissent. Beaucoup dépensent un budget non négligeable pour du matériel soumis au droit d’auteur, alors qu’ils pourraient en faire l’épargne et l’allouer à autre chose. Remarquons que le droit d’auteur est tout aussi méconnu.
Au programme :
Conférences
Matin dés 10H00
Emmanuel Codden (La culture libre)
Olivier di Stefano (Les logiciels libres dans l’art -numérique)
Robert Viseur (L’économie du libre)
Michel Cleempoel (Le libre et l’enseignement artistique)
Après Midi dés 14H00
Isabelle Vodjdani (Présentation de la Lal )
Nicolas Malevé (Présentation des CC)
Izida Khamidoullina ( Le libre et l’enseignement)
Laurent Kratz (Le projet Jamendo)
17H00 Conclusions
Concert
20H00 Les Bernardo